lumineuses d’une feuille
venue jusqu’à la branche
pour remuer
avec le souffle
danse et boit
l’eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d’un pas qui repose dans l’infini
j’écoute le monde qui bruit
à travers les arbres seuls
comme des êtres occupés
à devenir leur forme singulière
Hélène Dorion, Mes forêts, Éditions Bruno Doucey
partage de Dominique A, heureux facteur poétique :-)))

