Jamais

ne jamais dire jamais
et pourtant je dis… jamais
je n’oublierai « L’Homme qui marche »
L'homme qui marche
jamais, « j’a » mais, j’ai mais
j’aime mais, j’ai aimé, j’aimais, j’aime, toujours j’aimerai
jamais toujours, mêmes, encore
je dis, cris, chante… avec moi
cette minute, seconde, micro-seconde, nano-temps, qui passe, n’existe pas, plus
pas encore, existe encore, se répète, naît, re-naît toujours, jamais identique, à l’infini
au néant, devant, se construit, de rien, de tous jours, différent, sans cesse, sans « s »
errant, insaisissable temps, espace, corps, m’échappe
jamais je (ne) vois, (ne) sens, mais bien là, à jamais. L.C.

D’ac Dacos !

”Je grave comme je respire, mal.
Je grave comme le voyageur qui ne connaît pas son chemin.
Qui doit s’y reprendre tout le temps, se trompant sans cesse de chantier.
Je grave comme je marche, avec des chaussures et des chaussettes qui prennent l’eau.
Je grave comme j’aime.
Je grave comme je déteste.
Je grave comme je fume.
Je grave comme je bois.
Mais bon je grave (presque) tout le temps.”
(Dacos ,1999)

http://www.dacos.org/graveur/