que le ciel n’existe qu’un temps
et qu’il faudrait un jour que tu prennes sa place
pour que l’air revienne habiter nos poumons
personne ne t’avait dit
que l’eau se boit à même le sang
qu’il existe un chemin entre nos deux yeux
qu’il est douloureux de
t’extraire du feu et de la roche quand tu es née volcan
et que deux océans trouvent refuge en toi
personne
ne t’avait dit que l’éphémère
est un privilège que tout le monde n’a pas
que tu serais la seule qui recommencerait
la
seule
à savoir de quelle aube sont faits les crépuscules
Andréa Thominot
inédit in Là où dansent les éphémères 108 poètes d’aujourd’hui
Éditions Le Castor Astral
Grand merci cher Dominique A. « néo retraité heureux et facteur poétique actif »